Qu’est-ce que la physiothérapie pédiatrique ?

La physiothérapie pédiatrique est une spécialité qui prend en charge les problématiques spécifiques aux enfants et aux nourrissons. Les traitements sont adaptés par rapport à ceux rencontrés chez les adultes.

Tous les physiothérapeutes sont formés pour prendre en charge des nourrissons et des enfants. Néanmoins certains se spécialisent davantage en pédiatrie, et suivent alors des formations complémentaires.

La physiothérapie pédiatrique peut prendre en charge toute une variété de pathologies dont voici les plus courantes :

  • Les problèmes respiratoires, notamment la bronchite et la bronchiolite du nourrisson qui est très fréquente. Le physiothérapeute aidera votre bébé à tousser pour éliminer les sécrétions qui encombrent ses bronches.
  • Le torticolis congénital du nourrisson. Elle est souvent dû à une malformation pendant la grossesse ou à un hématome dans les muscles du cou
  • Les diverses malformations des pieds, comme le pied bot varus équin ou le pied talus
  • La luxation congénitale de la hanche, une anomalie qui peut entraîner une boiterie si elle n’est pas traitée à temps
  • les paralysies traumatiques souvent associé à un accouchement difficile
physiothérapie pédiatrique Lausanne

Quelle huile de massage choisir ?

Il existe une variété impressionnante d’huiles pour massage dans le commerce. Que ce soit à usage personnel ou professionnel, en cosmétique ou en soin, il est important de contrôler la qualité des produits qu’on utilise.

Elle se constitue de 3 couches,

  • en profondeur : l’hypoderme, qui est un tissu graisseux, c’est un réservoir d’énergie
  • au milieu : le derme, tissu de soutien, celui qui lui donne ces qualités de : résistance, maintien, souplesse et élasticité grâce aux fibres de collagène et d’élastine. Il se compose aussi des éléments nécessaires pour le thermo régulation, la sensibilité aux toucher, à l’immunité, et aux poils.
  • En superficie : l’épiderme, tissu en contact avec le monde extérieur. Vulnérable, il se compose de cellules protectrices. En effet, la peau doit constamment s’adapter : aux rayons solaires, aux changements de températures, etc… Pour ne pas l’agresser avec des produits de « bien-être », il vaut mieux être prudent et avertit sur leurs compositions.

  • Les huiles minérales : A éviter. Pourtant très présentes en privée ou en médicale. Elles sont des dérivés de pétrole, leurs molécules sont trop grosses pour passer la barrière cutanée et ne peuvent agir en profondeur. Elles créent un film gras qui est occlusif pour la peau. Cependant, elle est pratique car le film gras n’étant pas absorbé par la peau cela permet d’utiliser peu d’huile pour un massage. De plus, ce sont les moins chères du marché.
  • Les huiles estérifiées : ce sont des huiles végétales qui ont été transformées au niveau de leur structure chimique. Cela entraine une perte de leur principes actifs et donc de leur efficacité. Utilisé par les industriels pour baisser le prix des huiles. Si ajoutée en petite quantité, elles offrent une texture plus agréable.
  • Les huiles hydrogénées : huiles végétales qui ont été rendu solides, formant des acides gras trans pouvant entrainer des inflammations dans le corps. Elles sont moins chères également.
  • Les huiles végétales : directement issu de la plante, elles sont bénéfiques car elles ne sont pas dénaturées (pas de modification dans leur structure moléculaire). Leurs molécules sont petites et passent la barrière cutanée, elles permettent donc une bonne hydratation. De plus, elles sont naturellement antioxydantes et protectrices pour la peau. Ce pourquoi je les utilise dans mes soins.

Rééducation uro-gynécologique ou périnéale ?

La rééducation uro-gynécologique et la rééducation périnéale ont la même signification. Prescrite par un médecin, elle se réalise chez un physiothérapeute spécialisé pour permettre de traiter des troubles de la sphère périnéale.

Spécialisée en uro-gynécologie féminine, je rééduque sur Lausanne les troubles en lien avec :

La rééducation débute par l’apprentissage et la connaissance de son périnée, la compréhension de l’origine des troubles, et la correction de ceux-ci.

Afin de préserver le périnée au quotidien, nous apprenons les bonnes habitudes à intégrer pour la suite.

Le périnée désigne la zone du corps qui se trouve entre l’anus et les organes génitaux externes. C’est un ensemble de muscles et de tissus qui recouvre la paroi inférieure du petit bassin en soutient tous les organes (vessie, rectum, utérus, vagin).

Les muscles du périnée assurent notamment la continence fécale et urinaire. Ils sont également impliqués dans la sexualité : leur tonicité est garante des sensations lors des rapports sexuels.

Globalement, le rôle du périnée est de résister aux pressions exercées par et sur les différents organes. Lorsque ces pressions sont trop importantes, par exemple suite à un accouchement, les muscles du périnée sont affaiblis. Cela entraîne divers troubles relevant de l’uro-gynécologie, comme des fuites urinaires.

La rééducation du périnée peut avoir plusieurs indications, notamment la grossesse, les douleurs pelviennes, les descentes d’organes et les incontinences.

Elle est surtout recommandée après les accouchements, pour prévenir ou améliorer les descentes d’organes et les fuites urinaires. Les grossesses et accouchements par voie naturelle sont la première cause des troubles périnéaux de la femme.

Les séances peuvent se faire avec une technique manuelle ou un appareil relié à une sonde. Le choix d’une méthode dépend de la pathologie, et des préférences de la patiente.

 

La rééducation manuelle

Via un toucher vaginal, le praticien évalue la tonicité des muscles du plancher pelvien (muscles élévateurs de l’anus et bulbo-spongieux). Il demande ensuite à la patiente de contracter et relâcher son périnée, pour qu’elle prenne conscience des sensations. Il lui apprend aussi des techniques pour verrouiller son périnée

 

Le biofeedback musculaire

Cette technique utilise un appareil de rétrocontrôle (biofeedback) qui mesure la force des muscles du périnée grâce à une sonde endovaginale. Un retour visuel ou sonore invite la patiente à contracter ou relâcher son périnée.

 

L’électrostimulation

Toujours via une sonde endovaginale, de légers courants électriques stimulent les nerfs des muscles périnéaux. L’objectif est de provoquer des contractions du périnée.